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Billets d'humeur d'un cine-télé-spectateur

STÉPHANE BERN MET LE MÉTIER DE COMÉDIEN EN PÉRIL !

STÉPHANE N'A PAS RÉUSSI

A ME BERNER

"Meurtres en Lorraine" sur France3

Réalisé par René Manzor (2008)

 

Ne fréquentant plus depuis belle lurette la série dite "Meurtres ici et là et ailleurs", dont les scénarios aux intrigues fanées et éculées jusqu'à la corde ne méritent pas la moindre restauration, calqués sur un moule standardisé de chez Ikea, je me suis contraint de (tenter) de mater Stéphane Bern, lequel s'est mis en péril devant la caméra pour une fiction...

Simple curiosité de metteur en scène (la déformation professionnelle) et de prof' d'art dramatique (non diplômé, qu'on se rassure).

Après 17'36"", je décroche: outre une intrigue "carte postale" à l'emporte-pièces (d'échec*), qui est basée sur la sempiternelle découverte d'un macchabée dans la sempiternelle ruine de service (et de sévices), évidemment "patrimoine historique", le jeu (d'acteur?) de sieur Bern m'est insupportable ! Ce bon monsieur, pourtant si à l'aise et de "compagnie" fort plaisante au petit écran dans les émissions sur le patrimoine et l'Histoire, n'est pas du tout dans ses pompes devant une caméra de "fiction".

Capture d'écran

 

Échec et mat contre Stéphane Bern

Stéphane "joue" faux, se déplace faux et surtout, "dit" faux ses répliques... Un élève de 1ème année de chez Florent ne fait pas plus mal! Cerise amères sur le gâteau salé: son regard est faux - ce qui ne pardonne pas devant la caméra...

Question: par quelle magouille, par quel copinage, la chaîne publique payée par le contribuable en est-elle arrivée à cacheter M. Bern pour interpréter aussi vilainement un rôle qui plus est principal ?

Quand on sait que des milliers de comédiens professionnels authentiques pointent chez l'Oncle Pôle (Emploi Spectacle), on peut s'interroger sur la légitimité de ce casting raté!

Les gabegies à la télévision publique et les copinages y sont connus. Il serait temps que les "pouvoirs publics", les administrations de tutelle (gouvernement, CSA, Cour des Comptes et les autres!), grattent un peu le vernis pour contrôler le pourquoi et le comment de certains contrats artistiques...

J'ai de la sympathie pour vous, cher Stéphane mais, un bon conseil, ne vous compromettez plus dans une fiction! Restez dans vos corridors du Grand Siècle, vos alcôves de Marie-Antoinette ou... les oubliettes de la Tour de Nesle!

* Une Reine d'échiquier en cristal est le départ de l'intrigue.

 

Capture d'écran

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