24 Février 2014
Où en sont nos Holmes/Watson usurpateurs(trice)?
Je me suis fait (à nouveau) violence, ce vendredi 21 février de l'an de disgrâce 2014, pour "mater" en voyeur cette infâme saga aussi éloignée de l'oeuvre de Sir Arthur Conan Doyle que l'Amérique de l'Oncle Sam l'est de Big Ben...
Les scénarios, toujours admirablement et "professionnellement" ficelés, m'ont paru encore plus éloignés du "canon" holmésien! Ces bonnes énigmes policières (avec tous les poncifs habituels) persistent à mettre en scène(s) de crime(s) deux acolytes... usurpateurs d'identité, débarqués du paysage londonien victorien dans le NY contemporain.
Bien des adaptateurs et scénaristes apocryphes se sont autorisés des fantaisies, quelquefois nauséabondes, quant à la "peinture" des personnages de Conan Doyle, mais jamais, à ma connaissance, des productions avaient été aussi loin dans le déni - et le délit!
Une oeuvre tombée dans le domaine public conserve, dans le droit français, le droit moral, auquel on ne peut renoncer: ainsi, des ayants-droit pourraient attaquer une exploitation éhontée ou "indigne" ou totalement dégradante d'une oeuvre tombée dans le domaine public. J'ignore si ce "droit" existe dans le Royaume de feu la reine Victoria; merci aux lecteurs qui pourront éclairer ma lanterne à ce sujet.