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Billets d'humeur d'un cine-télé-spectateur

"Abraham Lincoln : Chasseur de Vampires"

un

CONTE de Dracula

sang pour sang

étasunien!

 

réalisé par Timur Bekmambetov°

produit par Tim Burton°

 

Sorti le 8 août 2012

 

Synopsis de la production

Cette histoire "dévoile la vie....... secrète d’un des plus grands présidents des Etats-Unis, mais aussi l’histoire cachée qui a forgé toute une nation. L’œil neuf et l’énergie viscérale des cinéastes visionnaires Tim Burton et Timur Bekmambetov (Wanted) donnent corps au mythe sanglant des vampires, imaginant Lincoln dans le rôle du plus grand chasseur de morts-vivants de l’Histoire."

 

Voilà un vrai spectacle cinématographique (et non point la projection d'un jeux de rôles ou d'un prototype de PlayStation) servi en une authentique "trois dimensions", avec un relief réaliste et d'excellente facture, non saturé, pas comme ces faux reliefs où premiers et arrières plans se superposent comme dans un découpage pour enfants.

 

L'histoire, adaptée du roman éponyme de Seth Grahame-Smith (2010), best-seller en 2011, met en lice le futur 1er président des tout nouveaux Etats-Unis, un chef vampire genre comte Dracula, et un énigmatique et atypique chasseur de vampires - dont je tairais les motivations exactes pour ne pas dévoiler l'un des étranges mystères de cette aventure, rocambolesque tout autant que sanguinolante. Car du sang, il en gicle sur vos lunettes noires à 1€! Ça éclabousse, ça s'étale, vous en recevez plein la gueule! Ça étripe, ça découpe, ça ampute, ça décapite à tout va: les têtes tombent à vos pieds, les corps pendent, à demi nus, tête en bas, pour être saignées... Du gore, vous en avez à satiété, dans des décors à la fois réaliste ou fabuleux, que ce soit en extérieurs ou en intérieurs.

 

Intérieurs jour et intérieurs nuit

 

La mise en lumière est exquise (bravo les éclairagistes!), l'image est léchée sans se départir de la crasse, de la poussière, de la sueur, du sordide quand il le faut. Tout cela fait un amalgame sublimé du réel et du fantastique. Les personnages sont crédibles, pas trop typés, donc conservent cette part d'humanité qui les rend davantage attachants ou haïssables ou effrayants. La transformation instantanée des vampires se fait quand il le faut et sans exagération d'effets spéciaux. Les suceurs de sang sont vraiment dignes des descendants du comte Dracula et ne sont pas les fréros ridicules des zombis latex ou numériques inconsistants des habituelles productions de série B. Lincoln est un homme blessé par ses souffrances enfantines puis en tant que père et mari, pétri d'humanisme et fragilisé par ses propres contradictions (rôle remarquablement interprété par Benjamin Walker°). Son comparse et initiateur Dominic Cooper° est tout aussi excellent. Rufus Sewell° (Adam) est un Dracula américain admirablement campé, charismatique et terriblement dérangeant dans ses certitudes vampiriques. Mention spéciale pour le jeune e garçon qui interprète Abraham enfant: Lux Haney-Jardine fait une prestation ahurissante, très forte émotionnellement (bravo à son responsable artistique!).

© Twentieth Century Fox Film Corporation

 

Linc'homme à

la hache d'argent!

 

 

© Twentieth Century Fox Film Corporation/Montage de la rédaction

 

 

Encore une apologie de l'Amérique (du Nord) présentée comme défenseuse des libertés et pourfendeuse de toutes les oppressions (?)

 

Mais bon, le monde (la planète, excusez du peu) sauvé par les étasuniens: on a l'habitude! Subir ce message (clairement énoncé et non en filigramme) est le prix à payer pour déguster la pâtée hollywoodienne, fût-elle de bonne qualité! Alors, on fait abstraction...

 

Jeu de console à vendre!

 

...dans la scène du train - j'en dirais pas plus -, une sorte de duel infernal (au propre comme au figuré) entre le bien et le mal - entre un Indiana-Jones et un Belloq de BD -, exagérément irréaliste et trop artificiel! Evidemment, les scènes de combats n'échappent pas à la mode actuelle des images Play Station. Une séquence-cavalcade particulièremient époustouflante et atypique (totalement pas crédible) nous offre des images magnifiques de couleurs, de mouvements et de... chevaux!

 

Tout cela nous fait un long métrage de 1h45 inégal en réussite mais globalement beau et passionnant.

 

Le lendemain de la séance, il m'est venu subitement l'envie de le revoir au plus vite: soif de sang?

 

Le site officiel c'est ici!

 

 

 

A l'écran et sur le plateau de tournage...© Twentieth Century Fox Film Corporation/Montage de la rédaction
A l'écran et sur le plateau de tournage...© Twentieth Century Fox Film Corporation/Montage de la rédaction
A l'écran et sur le plateau de tournage...© Twentieth Century Fox Film Corporation/Montage de la rédaction
A l'écran et sur le plateau de tournage...© Twentieth Century Fox Film Corporation/Montage de la rédaction
A l'écran et sur le plateau de tournage...© Twentieth Century Fox Film Corporation/Montage de la rédaction
A l'écran et sur le plateau de tournage...© Twentieth Century Fox Film Corporation/Montage de la rédaction
A l'écran et sur le plateau de tournage...© Twentieth Century Fox Film Corporation/Montage de la rédaction

A l'écran et sur le plateau de tournage...© Twentieth Century Fox Film Corporation/Montage de la rédaction

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